Butembo, 2 juin 2014.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE DU NORD KIVU
VILLE DE BUTEMBO
PARLEMENT D’ENFANTS
Parlementenfantsbbo@gmail.com
+243994479422, +243822283461
Transmis copie pour information à :
- Son Excellence Monsieur le Gouverneur du Nord-Kivu à GOMA ;
- Monsieur le Ministre provincial de l’Intérieur à GOMA ;
- Monsieur le Chef de Division provinciale de la Santé à GOMA ;
- Monsieur le Maire de Butembo à BUTEMBO ;
- Monsieur le Médecin Chef de District sanitaire de Butembo à BUTEMBO ;
- Messieurs les Médecins Chefs de Zone de Butembo, Katwa et Vuhovi ;
- Monsieur le Responsable du PEV au District sanitaire de Butembo à BUTEMBO ;
- Madame le Chef de Service Genre, Famille et Enfant à BUTEMBO ;
- Messieurs les Directeurs des radios et télévisions de Butembo à BUTEMBO.
Objet : Nécessité de trouver solution aux revendications des infirmiers du District sanitaire de Butembo en vue de la reprise des activités de Vaccination des enfants. A Monsieur le Ministre provincial de la Santé du Nord-Kivu à GOMA.
Monsieur le Ministre,
Qu’il plaise à votre honneur d’introduire auprès de votre haute instance l’objet repris en marge.
En effet, c’est depuis le mois de mars dernier que le parlement d’enfants Butembo-Lubero suit avec une attention particulière le déroulement des événements dans le secteur de la santé en District sanitaire de Butembo.
Pour votre information, les enfants de Butembo (ville) et ceux de Lubero (Territoire) ont manqué le vaccin depuis mars à nos jours. Du Programme élargi de Vaccination de Routine aux vaccinations supplémentaires en passant par la semaine africaine de vaccination, les enfants de Butembo et Lubero ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont victimes de la grève des infirmiers que vous êtes censés remettre dans leurs droits.
Cette grève ayant conduit à la non réception de vaccin par les enfants ne profite à personne d’autant plus que ni les infirmiers ni les enfants ne sont encore remis dans leurs droits, bien au contraire, cette situation expose les enfants à plusieurs maladies notamment la poliomyélite, la rougeole, le tétanos, la fièvre jaune, l’hémophylus influenza B, la diphtérie, la coqueluche, l’hépatite virale B, la tuberculose, etc.
Partant de ce qui précède, nous pensons qu’une solution doit être trouvée et, cela, le plus rapidement possible car ce sont des vies humaines toutes entières qui sont en danger alors que « la vie de l’homme est sacrée » (cf. art. 6 de la constitution). En fait, pour seule la ville de Butembo, environ 142 262 enfants se trouvent exposés à toutes ces maladies citées ci-haut sans tenir compte d’autres antigènes auxquels ils présentent un risque grave de contamination mais aussi de certaines autres maladies à potentielle épidémiologique.
Tous étant convaincus que l’enfant est un être fragile et qu’il mérite, de ce fait, une protection et une attention particulières, nous exigeons avec la toute dernière énergie qu’une solution soit trouvée, sinon nous allons organiser des actions de grande envergure.
Les enfants sont l’espoir de demain et c’est sur eux que reposeront les lourdes charges de la société à venir. C’est aujourd’hui que doit se préparer demain. Encore faut-il savoir que seuls les enfants en bonne santé sont à même de réaliser tous les espoirs que nous suscitons sur eux. « Mieux vaut prévenir que guérir dit-on ». Nous demandons votre implication avant que le pire ne soit observé dans le chef des enfants de Butembo-Lubero.
Espérant avoir gain de cause à nos désidératas, nous vous prions, Excellence Monsieur le Ministre, d’agréer l’expression de nos sentiments patriotiques.
Honorable BARAKA KOMBI
Président