Les magistrats sont accusés d’avoir accordé des libertés provisoires aux criminels dont la culpabilité était pourtant avérée. Georges Kisando Sokomeka nous peint le sombre tableau de la situation sécuritaire qui prévaut à Butembo.
La ville de Butembo est de plus à plus invivable. A chaque tombée des crépuscules, un commando armé est entrain de terroriser la ville. A moins de deux mois six stations de vente de carburant ont été braqué, des alimentations dévalisées et des habitations vandalisées. Toutes ces opérations se déroulent entre 18H30 et 20H30. Elles sont l’œuvre d’un commando bien armé, des pros qui, à moins de dix minutes emportent argent, téléphone, bijoux, ordinateur et autres bien de valeur. Les services de sécurité sont débordés. Certaines autorités politico-administratives attribuent ce chaos sécuritaire que la population a dénommée opération 19Heures à la libération en cascade de certains criminels par les magistrats mutés de Butembo.
Gilbert Bwambale est le bourgmestre de la commune kimemi.
Cette thèse est épousé par l’ONGDH Centre de Promotion Paix Démocratie Paix et Developpement CP3D. Cette organisation indexe le chef de parquet militaire de Butembo muté à Walikale. Avant son départ, le magistrat Umba Douglas aurait accordé des libertés provisoires monnayées aux criminels de grand chemin. Cette ONG à travers un communiqué exige que des actions judiciaires et disciplinaires soient dilligenter contre ce magistrat. Sa réaction: après tout ce que j'ai fait pour la sécurité de la ville, c’est comme ça que butembo me remercie! Pendant ce temps, des balles ne cessent de crépiter à Butembo. Au moins une chaque soir.